12 février, 2007

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.. j'aurais dû claquer la porte, mais leurs sourires gênés m'en ont empêché, ma trop bonne éducation aussi, sans doute, suis cassé, ras le bol de ce projet, ce matin l'ancien boss se plaignait on nous a pris notre meilleur élément, j'ai vraiment envie d'y retourner sur ton projet, on y bossait sec et les challenges y sont nombreux mais la sérénité y est de rigueur, je leur manque ... qu'il sache qu'ils me manquent aussi, je me glisse dans l'ascenseur, la porte se refeme sur mon dernier sourire, je longe le métro les yeux sombres, noirs, la colère envahit, je monte le son, je le baisse, escalier de la gare... Les idées filent tout balancer, faire le grand vide autour, non! Serrez moi fort, aidez moi, ne me laissez pas ainsi ! Quai de la gare, Jo attend son Knokke-Blankenberg, Joseph… une bénédiction, il m'attrape toujours dans ses bras ... ça va ? non ça va pas ... tu sais la porte de la maison est toujours ouverte .. la maison ? la maison .. laquelle ? celle de la budg (mon ancien projet). Léger sourire, je m'écrase dans le train, encore cette demoiselle face à moi, ne vous posez pas de questions je pense, je plonge dans cinq page du livre, je m'effondre pour une sorte de sommeil, je rentre, bonjour mlle Julie! bonjour ... vous savez Lucien ça va pas trop, son comportement en classe, son institutrice trouve qu'une semaine sur deux, il est bien différent, il fait le clown, le zigoto .. je sais je dis ... je les retrouve trop souvent si tendus par la semaine de l'autre côté, différents même, Lucien jauge mon regard, faut pas l’ennuyer papa, grande sagesse chez les petits, on va aider papa ... tu sais papa, Monsieur Carl ... Il a changé de nom le compagnon de Pauline? Monsieur Carl, bon sang … je sais les gars, vais en toucher un mot à votre mère, promis … suis vidé, faut que je vide tout ou presque ... j'écris ... j'essaye !

fab rbs 006